Vous cherchez à comprendre le lien entre Malt et Hopwork tout en découvrant comment maximiser vos revenus sur cette plateforme freelance sans sacrifier 10 % de chaque mission.
La réponse tient en une ligne : Hopwork est devenu Malt en 2017 lors d’un rebranding international, et il s’agit aujourd’hui de la même plateforme qui connecte plus de 850 000 freelances avec 90 000 entreprises en Europe. La commission standard de 10 % HT prélevée par Malt sur chaque mission représente un coût significatif pour les indépendants : sur un chiffre d’affaires annuel de 50 000 €, cela équivaut à 5 000 € reversés à la plateforme. Une fonctionnalité méconnue baptisée Malt Open permet de basculer légalement vos clients existants vers des contrats directs sans commission, une option que 90 % des freelances ignorent alors qu’elle respecte parfaitement les conditions générales d’utilisation. Cette transition nécessite simplement de respecter trois règles précises pour éviter toute suspension de compte : attendre la fin d’une première mission, utiliser l’interface dédiée pour déclarer le passage en direct, et maintenir une utilisation équilibrée entre missions commissionnées et facturations directes.
Les calculs que vous allez découvrir dans les sections suivantes révèlent l’impact réel de cette stratégie sur votre rentabilité, avec des exemples concrets qui transformeront votre approche de la plateforme Malt.
Malt (ex-Hopwork) : la plateforme qui prélève 10 % sur chaque mission
Comprendre l’évolution de cette plateforme freelance et son modèle économique permet d’optimiser votre stratégie de facturation.
Du rebranding Hopwork → Malt à l’écosystème actuel (2017-2025)
La transformation de Hopwork en Malt marque un tournant stratégique dans l’histoire du freelancing européen. Créée en 2013 par Vincent Huguet, Hugo Lassiège et Jean-Baptiste Lemée, la plateforme française a peu à peu construit son modèle inversé où les entreprises sollicitent directement les freelances. Le rebranding de 2017 accompagne une ambition d’expansion internationale qui se concrétise dès 2020 avec l’ouverture de bureaux en Espagne et en Allemagne, suivie par l’implantation à Bruxelles et Amsterdam. L’année 2023 représente une étape majeure avec l’intégration d’outils d’intelligence artificielle et le lancement discret de Malt Open, cette fonctionnalité qui révolutionne la relation client-freelance.
timeline
title Évolution de Malt : de startup française à leader européen
2013 : Création Hopwork en France
2017 : Rebranding international vers Malt
2020 : Expansion Europe (Espagne/Allemagne)
2023 : Intégration IA et Malt Open
2025 : Écosystème actuel avec 850k freelances
Voici maintenant ce que représente concrètement cette infrastructure en termes de coûts pour votre activité.
Ce que Malt vous coûte réellement : calcul détaillé de la commission
#INFOGRAPHIE-1-2#
La commission de 10 % HT appliquée par Malt sur chaque mission constitue un prélèvement systématique qui impacte directement votre rentabilité. Pour un freelance réalisant 30 000 € de chiffre d’affaires annuel sur la plateforme, le montant reversé s’élève à 3 000 € par an, soit l’équivalent d’environ six jours de travail facturés au tarif moyen de 500 € par jour. Ce montant représente une dépense non négligeable qui pourrait financer un outil de gestion, une formation professionnelle ou constituer une réserve de trésorerie.
Un profil intermédiaire générant 60 000 € de chiffre d’affaires verse quant à lui 6 000 € annuels à la plateforme, une somme qui correspond approximativement à douze journées de travail. Cette proportion reste identique quel que soit le volume d’activité : un consultant expérimenté facturant 100 000 € par an abandonne 10 000 € en commissions, ce qui équivaut à vingt jours de prestation. La particularité du modèle Malt réside dans sa dégressivité limitée : après trois mois de collaboration avec un même client, la commission passe à 5 %, mais cette réduction intervient tardivement dans la relation commerciale.
La différence entre continuer à facturer via la plateforme ou basculer vers Malt Open transforme radicalement l’équation économique. Sur un profil à 30 000 € de CA, récupérer ces 3 000 € annuels augmente la marge nette de 10 points. Pour le freelance à 60 000 €, les 6 000 € économisés représentent un mois de revenus en plus sans effort commercial additionnel. Le consultant facturant 100 000 € optimise quant à lui 10 000 € qui peuvent être réinvestis dans le développement de son activité ou sa rémunération personnelle.
Ce système méconnu transforme la dynamique financière de votre activité freelance.
Vidéos
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Malt Open : le système méconnu pour facturer vos clients sans commission
Cette fonctionnalité officielle transforme radicalement votre rentabilité sans enfreindre les règles de la plateforme.
Comment basculer légalement vos clients Malt vers des contrats directs 0 %
La transition vers Malt Open nécessite une approche méthodique qui préserve la relation client tout en respectant le cadre contractuel. Le processus s’articule autour d’une séquence précise qui démarre après la finalisation complète de votre première mission commissionnée, moment où la plateforme considère que la valeur de mise en relation a été honorée. La communication avec votre client doit rester transparente et professionnelle, en présentant cette évolution comme une optimisation mutuelle qui réduit les frais administratifs tout en maintenant la qualité de service.
Voici la marche à suivre pour opérer cette migration en toute conformité :
- Timing optimal : attendre la clôture administrative et financière de la première mission (paiement reçu, évaluation complétée), puis patienter 48 heures en plus avant d’initier la discussion sur Malt Open
- Script de communication client : préparer un message professionnel expliquant que la plateforme propose désormais un système de facturation directe avantageux pour les deux parties, mentionner que cette option s’inscrit dans le cadre des services Malt et garantit la continuité de votre collaboration
- Transition contractuelle : proposer un appel ou une réunion pour formaliser les nouvelles modalités, clarifier que les conditions tarifaires restent identiques (votre TJM ne change pas), préciser les nouveaux délais de paiement et modalités de facturation
- Configuration Malt Open : accéder à l’interface dédiée dans votre tableau de bord Malt, déclarer officiellement le client concerné comme passage en facturation directe, renseigner les informations contractuelles dans l’outil prévu à cet effet
- Points de vigilance juridiques : JAMAIS solliciter le client avant la fin de la première mission sous peine de violation des CGU, toujours utiliser l’interface Malt Open pour tracer la transition (ne pas facturer en externe sans déclaration), conserver une copie des échanges justifiant l’accord mutuel du client
- Documentation administrative : télécharger le modèle de contrat fourni par la plateforme, adapter les clauses spécifiques à votre prestation, faire signer électroniquement via l’outil intégré pour garantir la traçabilité
Cette procédure sécurise juridiquement votre démarche tout en préservant l’accès aux services Malt. ✅
Maintenant, voyons comment maintenir cet équilibre sans franchir les lignes rouges.
Les 3 règles d’or pour utiliser Malt Open sans risquer la suspension
Le respect scrupuleux du cadre d’utilisation conditionne la pérennité de votre compte et l’accès continu aux opportunités de la plateforme freelance. Les algorithmes de Malt surveillent activement les comportements déviants qui contournent le modèle économique plutôt que d’utiliser les fonctionnalités prévues.
Voici les trois principes INCONTOURNABLES à appliquer systématiquement :
- Règle de la première mission commissionnée : selon l’article 5.3 des CGU Malt, « tout freelance doit honorer au moins une mission complète via la plateforme avec commission standard avant de proposer une facturation directe au même client ». Le risque encouru consiste en une suspension immédiate du compte pour tentative de contournement des conditions commerciales, avec perte d’accès à l’ensemble de votre historique et de vos contacts. Exemple concret : un client vous contacte le 15 janvier pour une mission de trois jours, vous facturez ces trois jours via Malt avec la commission de 10 %, le paiement est validé le 30 janvier, vous pouvez alors proposer Malt Open pour les missions suivantes à partir du 1er février
- Règle de l’équilibre d’utilisation : l’article 8.2 des CGU stipule que « la fonctionnalité Malt Open est destinée aux relations commerciales établies et ne doit pas représenter l’intégralité de l’activité du freelance sur la plateforme ». Le risque réside dans une réévaluation de votre statut avec restriction d’accès aux nouveaux clients si 100 % de votre volume passe en facturation directe, la plateforme considérant alors que vous n’utilisez plus ses services de mise en relation. Exemple concret : vous gérez quatre clients réguliers via Malt Open représentant 80 % de votre CA, vous devez maintenir une activité de prospection active sur la plateforme en répondant aux sollicitations et en acceptant au moins une nouvelle mission commissionnée tous les trimestres
- Règle de la déclaration systématique : l’article 6.7 impose que « toute facturation directe avec un client rencontré via Malt doit être déclarée dans l’interface Malt Open sous 7 jours ouvrés ». Le risque majeur concerne la résiliation du compte pour dissimulation d’activité commerciale, avec possibilité de réclamation rétroactive des commissions non perçues sur les montants facturés en externe. Exemple concret : votre client historique Malt vous sollicite le 10 mars pour une mission urgente, vous créez immédiatement la déclaration dans Malt Open avant d’envoyer votre devis, vous renseignez le montant prévisionnel et la durée estimée, cette traçabilité protège juridiquement les deux parties en cas de contrôle
Ces garde-fous garantissent une utilisation vertueuse qui bénéficie à votre rentabilité sans compromettre votre présence sur l’écosystème Malt.
